20 novembre 2020
FREDERICTON (GNB) – Dans le cadre de la Journée mondiale de l’enfance, de la Journée nationale de l’enfant et de la Semaine d’éducation aux droits de l’enfant, le Bureau du défenseur des enfants et de la jeunesse a rendu public, aujourd’hui, son rapport annuel sur l’état de l’enfance. Le rapport a été rendu public lors d’un atelier virtuel proposé dans le cadre du neuvième Cours d’été international relatif aux droits de l’enfant.
Le rapport de cette année, intitulé Protéger les droits de l’enfant en période de pandémie, comprend six recommandations et donne un aperçu de certains défis que les enfants et les jeunes Néo-Brunswickois devront surmonter au fur et à mesure que la province va de l’avant et jongle avec les nouvelles réalités des mesures de santé publique pour prévenir la propagation de la COVID-19 tout en respectant les droits des enfants.
« Cette année, l’accent est mis sur les leçons à tirer des répercussions négatives de la pandémie sur les enfants et les jeunes, et sur la préparation de l’avenir en gardant ces derniers à l’esprit », a déclaré le défenseur des enfants, des jeunes et des aînés, Norman Bossé. « Nous devons nous assurer de doter chaque enfant des outils qui lui permettront de développer son plein potentiel tout en veillant au bien-être des enfants les plus vulnérables et en donnant une voix aux jeunes pour qu’ils puissent planifier leur avenir. »
M. Bossé a indiqué que les données du rapport rappellent que les gouvernements, les groupes communautaires et les dirigeants doivent s’assurer d’aider tous les jeunes, en particulier les plus défavorisés. Le défenseur a demandé au gouvernement d’étudier la question du mieux-être sous l’angle des droits de l’enfant, de créer une stratégie provinciale de prévention du suicide chez les jeunes, et de travailler avec les jeunes pour élaborer un plan global de réimagination et de rétablissement des enfants et des jeunes. Il a souligné que le rapport porte en grande partie sur la satisfaction des besoins de chaque enfant en matière d’éducation et de mieux-être, et sur l’importance de rehausser les efforts pour y parvenir en dépit des pertes subies pendant la pandémie.
« Les élèves du Nouveau-Brunswick ont été parmi les premiers et les plus gravement touchés au fil du temps dans notre pays, a affirmé M. Bossé. Les mesures prises ont probablement grandement contribué à nos premiers efforts pour contenir la propagation du virus, mais il ne faut pas oublier le prix payé par les enfants et les familles. Avec la rentrée scolaire de cet automne, la nouvelle normalité dans les salles de classe s’accompagne d’une foule de défis supplémentaires pour les apprenants et le personnel. Ce rapport contribuera grandement à nos efforts visant à maintenir les possibilités et les résultats des enfants en matière d’éducation, tout en protégeant l’ensemble de leurs droits et en favorisant leur bien-être et leur intérêt supérieur. En tirant des leçons de nos réussites et de nos difficultés durant cette période difficile, j’ai bon espoir que la province peut continuer à aller de l’avant dans la défense des droits des enfants en se basant sur les améliorations qu’elle y a apportées. »
La Journée mondiale de l’enfance et la Journée nationale de l’enfant sont célébrées le 20 novembre de chaque année pour commémorer l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant des Nations Unies, qui prévoit que tous les enfants devraient être traités avec dignité et respect, avoir une voix, être protégés du danger, avoir leurs besoins fondamentaux satisfaits, et avoir toutes les chances d’atteindre leur plein potentiel.
La Semaine d’éducation aux droits de l’enfant se tient du 15 au 21 novembre, et elle vise à célébrer et à promouvoir les droits des enfants et des jeunes.
Le Cours d’été international relatif aux droits de l’enfant est une activité annuelle où les professionnels qui travaillent auprès des enfants ou qui font la promotion de leurs droits offrent des séminaires en collaboration avec le service de la formation continue de l’Université de Moncton. Les participants ont la possibilité de faire du réseautage et de partager leur expérience et leurs connaissances avec d’autres spécialistes du domaine de la défense et de la protection des droits de l’enfant.
30 mars 2020
FREDERICTON (GNB) – Le Bureau du défenseur des enfants, des jeunes et des aînés avise les gens qu’il continue de servir le public par téléphone et par courriel pendant la pandémie de COVID-19.
« S’ajuster à l’isolation en raison de la COVID-19 peut devenir un lourd fardeau pour les gens et les familles », a déclaré le défenseur des enfants, des jeunes et des aînés, Norman Bossé. « Notre bureau est fermé pendant cette période de réduction des services gouvernementaux, mais nous continuons toutefois d’accepter vos demandes d’assistance. La population la plus vulnérable du Nouveau-Brunswick ne peut être laissée à l’écart. »
Les gens qui ont besoin de services de défense des droits du Bureau du défenseur des enfants, des jeunes et des aînés peuvent composer le numéro sans-frais 1-888-465-1100 ou envoyer un courriel à l’adresse ..
« Nous prévoyons qu’il ne sera pas possible de mener des enquêtes dans les délais habituels, a dit M. Bossé. Nous vous remercions de votre patience et de votre compréhension. »
M. Bossé a indiqué qu’à ce moment-ci, il est important de suivre les consignes du Bureau du médecin-hygiéniste en chef et du gouvernement. Il a rappelé que chaque personne a un rôle à jouer pour aplanir la courbe et prévenir la propagation du virus. Il a ajouté que l’utilisation des réseaux sociaux et du téléphone pour rester en contact avec des proches et des voisins peut aider les gens à faire face au stress causé par l’isolement.
Visant à limiter la propagation de la COVID-19, le gouvernement du Nouveau-Brunswick adopte une approche qui met l’accent sur le maintien de ses programmes et services essentiels conformément à la recommandation de la médecin-hygiéniste en chef.
Pendant cette période de réduction de services gouvernementaux, notre bureau continuera d’accepter des plaintes. Nous anticipons que le délai normal pour mener une enquête sera prolongé. Nous vous remercions de votre patience et votre compréhension.
Vous êtes francophones, âgés de 12 à 17 ans et voulez en connaître davantage sur vos droits, Parlons Jeunes est une occasion idéale pour partager vos opinions et vous joindre à ce dialogue.
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Le 20 novembre 2019
FREDERICTON (GNB) – Le Bureau du défenseur des enfants, des jeunes et des aînés a rendu public son 11e Rapport sur l’état de l’enfance, aujourd’hui, lors d’un déjeuner-bénéfice annuel organisé par Champion des droits des enfants du N.-B. inc.
La publication du rapport a eu lieu dans le cadre de la Semaine d’éducation aux droits de l’enfant et elle souligne le 30e anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant des Nations Unies.
« Au cours des 30 dernières années, les défenseurs des droits des enfants ont réalisé des progrès remarquables », a déclaré le défenseur des enfants, des jeunes et des aînés, Norman Bossé. « Cependant, de nombreux défis persistent pour s’assurer que l’ensemble des 54 articles de la convention sont respectés.
M. Bossé a souligné certaines améliorations.
« Les Nations Unies ont déclaré que 2019 est l’Année internationale des langues autochtones, mettant en relief les répercussions dévastatrices qu’a la perte d’une langue sur les droits et les cultures autochtones, a-t-il dit. Les données recueillies au Nouveau-Brunswick témoignent du statut extrêmement précaire des langues des Premières Nations. Il y a cependant de l’espoir à l’horizon, car un pourcentage considérablement plus élevé de jeunes autochtones au Nouveau-Brunswick considèrent que l’apprentissage de leur culture est important, comparativement aux jeunes non autochtones. »
« Je me réjouis également de la diminution constante du nombre de jeunes qui sont incarcérés, et de la nouvelle politique du ministère de la Sécurité publique mettant fin à la pratique des Services des shérifs d’utiliser des menottes et des chaînes pendant le transport de tous les jeunes, a affirmé M. Bossé. La pratique n’est maintenant permise que si des circonstances exceptionnelles le justifient. »
« Il reste tout de même du travail à faire, notamment à l’égard des situations déplorables constatées dans les données sur les jeunes vivant dans la pauvreté », a-t-il dit.
C’est avec grand plaisir que nous vous invitons à vous joindre à l’organisation Champions des droits des enfants le mercredi 20 novembre 2019 à 7 h 30 pour le petit déjeuner annuel sur l’état de l’enfant organisé en collaboration avec le Bureau du défenseur des enfants et des jeunes.
Cette année, l’événement portera sur le droit à l’éducation des enfants et des jeunes du Nouveau-Brunswick et mettra à l’honneur :
Les places sont à 50 $ chacune, et des tables de 8 personnes peuvent être réservées pour 400 $.
Pour vous inscrire à l’atelier de la société civile, veuillez cliquer sur « Acheter » un billet supplémentaire (GRATUIT).
WINNIPEG, le 17 septembre 2019 — Le Conseil canadien des défenseurs des enfants et des jeunes (CCDEJ) rend public son Rapport national sur le suicide chez les jeunes qui vise à interpeller les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux à prendre des mesures concrètes pour prévenir le suicide des jeunes au Canada.
Ce rapport regroupe diverses études émanent des membres du CCDEJ pour ainsi identifier trois constatations communes en matière de suicide chez les jeunes, soit : les répercussions des expériences traumatiques subis durant l'enfance, l'importance des services intégrés et la continuité des soins, ainsi que l'importance de prendre en compte la voix des jeunes pour se tenir à l'avant-garde du changement.
« Le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes au Canada », a dit Del Graff, défenseur des enfants et des jeunes de l'Alberta et président du CCDEJ. « En veillant à ce que les collectivités disposent des ressources nécessaires et que les gouvernements jouent un rôle essentiel dans la prévention de ces décès tragiques. Alors que les taux de décès par suicide sont nettement plus élevés chez les jeunes autochtones méritent une attention particulière. La prévention du suicide pour tous les jeunes, y compris ceux qui présentent un risque élevé, doit être notre priorité commune. »
Le 28 janvier 2019
FREDERICTON (GNB) – Le Bureau du défenseur des enfants et des jeunes a publié un rapport intitulé Derrière les portes closes : un cas de négligence.
Le rapport découle de l’examen d’un sérieux cas de négligence envers des enfants qui touchait une famille ayant cinq jeunes enfants.
En février 2018, le bureau du défenseur a donné un avis formel d’enquête au ministère du Développement social relativement à ce cas.
L’examen du défenseur a découvert des violations des droits des enfants :